Habituellement, permettre l’entrée dans les lieux avant l’acte authentique est déconseillée tant que les différentes conditions suspensives liées à la vente ne sont pas levées. On attendra donc que l’acheteur ait obtenu son prêt et que les droits de préemption soient purgés.
Lorsque vendeur et acquéreur s’accordent sur une entrée anticipée, différentes questions doivent être envisagées : l’acquéreur peut-il emménager dans le bien, ou simplement y déposer des meubles ? Peut-il réaliser des travaux, de quelle nature, et que se passera-t-il si au final, la vente n’a pas lieu ? Il est nécessaire de définir les droits qui lui sont donnés, et les interdictions qui lui sont faites. Le vendeur peut, par exemple, lui permettre d’emménager mais refuser tous travaux ou transformations.
D’importants points doivent également faire l’objet d’un examen attentif : l’obligation pour l’acquéreur de souscrire une assurance couvrant les dommages qu’il pourrait occasionner, ou les travaux qu’il réalise. Et se poser la question des conséquences d’un incendie ou d’un dégât des eaux.